Héritage

 Héritage
Miguel Bonnefoy


Récit de vie, généalogie
256 pages
Payot et Rivages
19/08/2020


La maison de la rue Santo Domingo à Santiago du Chili, cachée derrière ses trois citronniers, a accueilli plusieurs générations de la famille des Lonsonier. Arrivé des coteaux du Jura avec un pied de vigne dans une poche et quelques francs dans l'autre, le patriarche y a pris racine à la fin du XIXe siècle. Son fils Lazare, de retour de l'enfer des tranchées, l'habitera avec son épouse Thérèse, et construira dans leur jardin la plus belle des volières andines. C'est là que naîtront les rêves d'envol de leur fille Margot, pionnière de l'aviation, et qu'elle s'unira à un étrange soldat surgi du passé pour donner naissance à Ilario Da, le révolutionnaire.
Bien des années plus tard, un drame sanglant frappera les Lonsonier. Emportés dans l'oeil du cyclone, ils voleront ensemble vers leur destin avec, pour seul héritage, la légende mystérieuse d'un oncle disparu.
Dans cette fresque éblouissante qui se déploie des deux côtés de l'Atlantique, Miguel Bonnefoy brosse le portrait d'une lignée de déracinés, dont les terribles dilemmes, habités par les blessures de la grande Histoire, révèlent la profonde humanité.

J'ai lu ce livre dans le cadre du "prix Goncourt Belgique". Avec plusieurs élèves de mon université, nous lisons les sélections du Goncourt et élisons notre favori que nous allons devoir aller défendre devant d'autres élèves d'autres universités.

J'ai beaucoup aimé ce roman.  L'histoire de cette famille immigrée au Chili était très touchante, très belle et très intéressante. En effet, j'ai appris beaucoup de choses notamment sur le Chili et l'arrivée au pouvoir de Pinochet en lisant ce roman et j'adore apprendre en lisant des romans. Les personnages étaient touchants, leurs histoires bouleversantes. Malheureusement, j'étais triste que le roman soit si court et que, de fait, on n'ai pas passé davantage de temps avec chacun de personnages. Le roman est effectivement construit selon une généalogie et chaque chapitre nous permet de suivre une personnes de la famille Lonsonnier ou proche de celle-ci mais un seul chapitre par personnage, c'était trop court pour moi. J'ai besoin de davantage de temps pour réellement aimer les personnages et même si de manière générale, je me suis attachée et j'ai été très émue par la famille, je n'ai eu d'atomes crochus ou de sentiments véritables pour aucun des personnages. Cela m'attriste un peu car normalement, je suis toujours très attachée aux personnages principaux, c'est important pour moi, pour que j'ai envie de poursuivre l'histoire et que lorsque je l'ai fini, je sois triste de les quitter. Cela m'a manqué mais c'est tout de même une histoire que j'au réellement apprécié et que je vous conseille sans souci. Cela se lit assez rapidement et on y apprend des choses très intéressante, la généalogie est très belle, très bien faite, on retrouve, je pense, des histoires que l'on a vécu dans sa propre famille, dans sa propre généalogie et c'est vraiment très beau. 

"Elle ne connaissait d'Icare que l'ascension, car elle fermait toujours le livre avant la chute."

"Quand Ilario Da lui demandait où se trouvait ce pays de merveilles, Aukan pointait la bibliothèque derrière lui et s’exclamait avec un mouvement exalté :
- Ce pays est dans les livres."

"- Est-ce que vos oiseaux sont communistes, Madame ?"

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